L’histoire d’une passion
Notre histoire commence par une passion, celle de Grégoire Dorget. Fondateur d’une agence de pub à Paris, il nourrissait depuis sa tendre enfance le rêve de travailler avec des oiseaux et d’être entouré de nature. Au milieu des années 2000, après 20 ans de publicité, Grégoire sentait qu’il avait fait le tour de son métier et de la vie parisienne. C’est à ce moment qu’il a sauté le pas, vendu son agence, et conçu la structure de ses rêves : Colony.
Créé en 2006 dans un tout petit village des Yvelines, Colony était un centre de conservation pour oiseaux en voie de disparition. Ce centre avait pour but de fournir à ces espèces menacées un havre de paix dans lequel elles pourraient s’épanouir. A cette période, Grégoire faisait le tour des élevages de France, de Belgique, des Pays-Bas et d’Allemagne, pour recueillir des oiseaux dont la présence se raréfiait dans la nature, afin de former des couples, qu’ils se reproduisent dans son centre et que jamais ces espèces ne s’éteignent.
Pour cela, il a dû passer une multitude de certificats de capacité du ministère de l’Agriculture, pour toucans, corbeaux, touracos et toutes les espèces possibles de petits êtres à plumes. Pour financer cette aventure, Grégoire élevait des oiseaux exotiques plus classiques, moins menacés, comme les cacatoès ou les gris du Gabon, pour permettre au centre de se développer et d’accueillir toutes sortes d’oiseaux en détresse.
Pour faire en sorte que ses cacatoès, ses gris du Gabon ou ses amazones ne soient adoptés que par des passionnés, Grégoire avait une technique de vente un peu spéciale : il obligeait les clients à regarder et à apprendre des vidéos de formation qu’il avait réalisées, expliquant comment s’occuper correctement de ces oiseaux, comment les éduquer et à quel point vivre avec un perroquet pouvait être exigeant. C’était seulement une fois le client formé, sûr de son choix, sûr d’être capable de s’occuper d’un perroquet, qu’il avait le droit d’en adopter un chez Colony.
La triste conclusion
Mais malgré ces précautions, au bout de plusieurs années, Grégoire s’est rendu compte que les perroquets apprivoisés étaient malheureux. Car élever un perroquet est un immense engagement. Un perroquet a besoin d’une attention permanente, presque comme un enfant de quatre ou cinq ans. Peu d’humains peuvent accorder autant d’attention à leur oiseau : les perroquets ne sont peut-être tout simplement pas fait pour la vie avec des humains.
C’était la fin d’un rêve, d’un monde dans lequel chacun pourrait vivre avec un oiseau apprivoisé sur l’épaule. Personne ne peut être satisfait d’élever des animaux pour qu’ils soient malheureux, pour qu’ils passent l’intégralité de leur vie seuls dans une cage. Alors Grégoire a mis fin à son élevage. Faute de moyens, il n’a pas pu garder son centre de conservation des oiseaux en danger. Il les a cédés à des zoos, des parcs animaliers qui connaissent leur métier, des personnes passionnées qui continueront cette aventure.
La rencontre d’une vie
Quelques mois se sont écoulés, le temps de digérer ce moment difficile, la fin de ce rêve. Mais la sensation de manque persistait. Grégoire cherchait malgré tout un moyen de continuer à travailler avec les oiseaux sans les rendre malheureux. C’est lors d’un échange avec un confrère éleveur qu’il a fait la rencontre de Neige, un Padda de Java sauvage au plumage blanc, une espèce bien connue du monde animalier mais qui n’était pas apprivoisée en France, ni ailleurs en Europe. C’est alors que Grégoire a cherché comment apprivoiser Neige, d’abord pour lui-même, pour maintenir ce lien avec les oiseaux qu’il aime tant.
Il a lu tous les livres écrits sur ces petits oiseaux magnifiques et a découvert que certains les apprivoisaient déjà, à l’autre bout du monde, au Japon.
C’est donc possible ! Mais les Japonais élèvent les Paddas « à la main », ce qui veut dire que les bébés sont sortis de leurs nids à quinze jours, séparés de leurs parents et nourris par un soigneur humain jusqu’au sevrage. Impossible de perpétuer cette pratique ! Quitte à se relancer dans l’élevage d’oiseaux, il entendait y appliquer les standards éthiques les plus exigeants, s’assurer de leur bien-être de la naissance jusqu’à leur adoption et encore après.
La renaissance
Il lui a fallu quatre années de réflexion, de recherches et de travail acharné pour arriver à réaliser ce rêve : que chacun puisse partager sa vie avec un oiseau apprivoisé, mais en étant sûr que l’oiseau aussi serait heureux et épanoui. Les Paddas sont petits et mignons. Une fois apprivoisés, ils peuvent vivre sans cage, en liberté, chez vous, sans risque pour eux ni pour votre intérieur.
Les Paddas ne sont absolument pas possessifs ou jaloux comme peuvent l’être les perroquets. Une fois apprivoisés, ils sont éminemment sociables ; chacun peut tisser un lien fort avec son padda, qui vient vous retrouver le matin, jouer avec vous, réclamer des câlins. Un oiseau merveilleux, bien moins exigeant qu’un perroquet et donc accessible à tous… MyPadda était né.
2 réponses
Je suis l’heureux propriétaire d’un padda de Java, acquis chez Mypadda. Il a maintenant 7 mois, sachant qu’il est chez moi depuis 2 mois. J’élevais jusqu’alors des oiseaux apprivoisés: perruches, conures. J’étais donc bien au fait de la vie avec ces oiseaux, que j’apprécie énormément. Mais qu’elle a été ma surprise avec mon padda : intelligence remarquable, docilité, propreté, gourmand de câlins. Bref, probablement l’oiseau le plus mignon et facile à vivre que je connais. Il, ou plutôt elle s’appelle Maya, comme Maya …l’abeille. Elle participe à toutes mes activités d’intérieur, fais la sieste avec moi, nichée au creux de mon cou. Nous nous embrassons mutuellement comme deux amants. Mon seul regret, est que sa durée de vie n’est que de 7 ou 8 ans au plus.
L’équipe my padda est ravie d’avoir pu trouver votre ame soeur et voir a quel point elle s’épanouie avec vous. Au plaisir de ravoir des nouvelles de vos aventures.